Dur le réveil à 3h du mat. GMT à Contigné le samedi 2 fév. 2008 , ça fait trop mal -_- surtout quand j’me suis couché bien tard la veille au soir pour préparer la voiture...
Bon petit déj, dernier préparatifs avec café oblige vu la route qui m’attends et hop me vla parti après le traditionnel au-revoir qui à plus ému ma maman que moi ;)
Plan de route : Contigné -> Paris -> Reims -> Charleville-Mézières -> Arlon (Belgique) -> Luxembourg city (Luxembourg) -> et Thionville (ou pas suivant les besoins).
Premiers virages et premières glissades, bah oui il gèle un peu ce qui me fais réfléchir et j’me dis : bon j’ai 800 bornes à faire donc je vais me calmer si je veux arriver au bout :D
Heureusement après 30 bornes arrivent enfin l’autoroute salé et donc plus sure pour rouler… La route se fait tranquille, la musique est pas trop pourrie à la radio et j’ai du croiser 2 voitures et 3 camions sur les 100 ou 200 premières bornes. Chartres oblige, arrêt à l’air d’autoroute de l’arche pour un pèlerinage habituel au cappucino. Le temps de discuter avec les caissières et les chauffeurs poids lourds du moment et me revoilà parti pour continuer mon périple le corps chargé en caféine, les épinard du PE ;)
Toujours de nuit j’arrive rapidement à Panam et je prends l’A86 sans aucun ralentissement à 6h du mat environ. Et c’est lá que les choses sérieuses commencent. Et oui, j’entre dans un coin de la France que je n’ai encore jamais exploré, une contrée vierge dans laquelle je saute à pieds joints.
Une petite pause après Paris me permet de reprendre des forces et me voilà parti pour une série de péages à la pelle avant d’arriver sur Reims. Et d’ailleurs, j’ai bien failli ne jamais y arriver à Reims !!! Je roulais tranquillement à 130km/h sur une autoroute à 3 voies de chaque côté. Je roulais au milieu en doublant des gens endormis ;) et je me retrouve avec un utilitaire devant moi qui avance pas !!! donc moi j’me dis bon je vais le doubler, et là je le vois se rabattre (ce qui m’arrange dans un sens comme ça même plus besoin de changer de file)... et là ... ça a failli être le drame !!! Le mec se rabattait pas pour mon bon plaisir, non non !!! mais parcequ’il y avait un accident avec une voiture en plein sur le milieu des 3 voies de l’autoroute °o° ... et bien comme il me cachait la vue, j’ai vu l’accident au dernier moment, et à 130km/h j’ai pas eu le temps de m’arrêter !!! j’ai freiné comme j’ai pu (et oui matin de gel oblige) et je me suis décalé sur la voir de gauche. Je suis passé à côté de la voiture je ne sais pas comment avec juste quelques bruits de débris sous les roues. La seule chose que j’ai vu avant de dépasser la voiture était un mec en train de faire des signes aux gens de ralentir (comme si à 130km/h à l’aube on pouvait le voir) et d’autres en train de sortir de la carcasse de la twingo. J’ai eu la peur de ma vie. Heureusement que c’était une petite voiture et que j’ai pu passer à gauche car sinon je sais pas si j’aurais pu écrire ces lignes... L’utilitaire lui s’est décalé et arrêté dès qu’il a vu l’accident et moi derrière il m’a fallu bien 100m de plus ce qui prouve qu’un sur-accident est tr`s vite arrivé sur autoroute alors que chacun roulait comme il faut (moi je respectais les limites de vitesses, lui a ralenti en voyant l’accident, et j’ai vu l’accident trop tard pour m’arrêter car j’étais près de lui en plein manœuvre pour le doubler). Sur-ce, je m’en suis sortie, mais bien refroidi... Au péage suivant (quelques km plus loin) j’ai indiqué l’accident et j’ai continué la route avec le ventre un peu noué. Je me suis arrêté sur une aire dès que j’ai pu pour reprendre mes esprits et surtout un ti capuccino :D ( et oui, on se refait pas)... j’ai jamais fais une aussi longue pause !!!
Je suis reparti une fois que ça allait mieux pour la plus ou moins dernière partie du périple. Sur la route, j’ai découvert que Charleville-Mézières c’est comme les landes : Vide car je m’y suis arrêté faire le plein et j’avais jamais vu une station essence aussi perdue !!! ;)
Sur, ce me voilà reparti et hop je suis entrée en Belgique – Alors, petite aparté sur la Belgique, quand les cartes routières vous indiquent des autoroutes, des nationales ou des voies rapides, attendez vous aux autoroutes bretonne mais en PIRE !!! et oui, la route en Belgique du côté de Arlon c’est plus un bordel qu’autre chose. En même temps, quand on voit la neige aussi bien sur la route que à côté, on a pas envie d’aller vite :D – Le seule point positif de cette traversée de Belgique à été un superbe paysage que j’ai eu le temps d’admirer à 70km/h...
Avec ma chance de ouf j’air réussi à me retrouver dans les bouchons des belges et des luxos qui partaient aux sports d’hiver et les dernier 50km ont été aussi long que les 150 permiers :D ... dommage.
Au final, je suis arrivé en un seul morceau malgré toutes ces péripéties, après 8h de voyages un arrière-train en compote, et une voiture noire qui a viré au marron jaune avec les routes salées. La suite de cette aventure avec mon installation et mon premier mois dans cette contrée inconnue au prochain épisode...
mercredi 26 mars 2008
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